1 kg par personne et par an : c’est la quantité de particules d’usure des pneus produite par le trafic automobile. Et par le vent, les boues d’épuration et les eaux usées qui transportent les particules des routes vers les terres agricoles, une partie se retrouverait dans notre assiette !

C’est ce que suggère une équipe de l’université de Vienne, en Autriche. En laboratoire, les géoscientifiques ont ajouté cinq produits chimiques aux substrats de culture de plants de laitue pendant 14 jours. Résultat : les plants ont absorbé en continu tous les composés par leurs racines, et les ont transférés dans les feuilles. Grâce à la spectrométrie de masse à haute résolution, les scientifiques ont aussi identifié les produits de leur métabolisation.