Le Centre de recherches microéconomiques du développement (CREMIDE) a tenu, le lundi 14 avril à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, un atelier de restitution des acquis du plaidoyer de la Coalition panafricaine pour la transformation du projet ‘‘Emploi Jeune en Côte d’Ivoire’’.
Par G.G
Le thème de l’atelier était ‘‘Accroître l’offre par la demande de formation dans l’ETFP : communiquer autrement sur les filières de l’ETFP’’, a mis en lumière, l’importance de la communication innovante dans le développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’apprentissage (ETFP).
Initié par le Centre de recherches microéconomiques du développement (CREMIDE), l’objectif de cet atelier vise à proposer des solutions frugales, notamment sous forme de stratégies de communication à adopter par les directions du Ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage (METFPA).
À l’ouverture de la session, M. Komenan Narcisse, vice-doyen de l’Unité de formation et de recherche des Sciences économiques et de Gestion (UFRSEG), représentant le Directeur de l’UFR, a rappelé l’importance de la note politique du CREMIDE portant sur la communication autour des filières de formation, avant de saluer le travail accompli par le centre. Il a conclu son discours en invitant les participants à faire de cet atelier un moment d’échanges enrichissants, au service d’objectifs communs.

Les participants à l’atelier immortalisent la formation
Cissé Almamy, Directeur général de la formation, représentant le Ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a souligné l’engagement du gouvernement ivoirien dans la réforme du secteur, matérialisé par la signature, le 23 octobre 2009, d’une convention entre le METFPA, le secteur privé et les chambres consulaires (CGECI, FIPME, MPME, CCI-CI, etc.). Cette convention a conduit à l’adoption d’une nouvelle loi d’orientation, la loi n°2022-795 du 13 octobre 2022, qui renforce l’implication du secteur privé dans la gestion des établissements de formation.
Cependant, M. Cissé a reconnu les limites des réformes antérieures. « En dépit des efforts déployés, l’ETFP ne représente qu’environ 5% du système de formation, tant sur le plan quantitatif que financier ». Il a salué les travaux du CREMIDE qui ont mis en lumière les difficultés rencontrées dans la communication autour des filières de l’ETFP, notamment l’absence d’une stratégie globale.
Il a aussi exprimé le souhait que cet atelier aboutisse à des recommandations concrètes, issues d’un échange constructif entre le METFPA et le CREMIDE, pour améliorer l’image et l’attractivité des filières techniques et professionnelles en Côte d’Ivoire.
G.G
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