Le temps est à l’action ! Nous passons de l’ère de la promesse à celle de la preuve. Du paraître à l’être, à la “raison d’être” même… Et de l’âge du “dire” à l’âge de “faire”. Chacun.e est conscient.e de cette nécessité, poussée par l’opinion publique, mais le passage de la vision à l’exécution n’est pas encore une réalité pour tous.
Un nouveau futur pour les entreprises ?
La crise sanitaire liée à la Covid-19 a mis en lumière la nécessité d’agir qui s’impose aux entreprises et à leurs dirigeants. Agir ? Oui, pour le « bien commun ». Alors certes, pour la plupart d’entre eux, les dirigeants d’entreprise n’ont pas attendu d’être mis au pied du mur par l’opinion publique pour faire preuve d’une certaine éthique, personnelle et professionnelle. Ouf !
Mais à présent, la situation est différente, nouvelle. Parce qu’elle résulte d’une conjugaison de facteurs :
⦁ D’une prise de conscience environnementale (d’autant plus pressante qu’elle se rend compte de son retard) de la part du consommateur-citoyen ;
⦁ D’une défiance croissante envers nos institutions pour remédier à cet enjeu autant qu’à son pendant social (crise des gilets jaunes…) ;
⦁ D’une crise sanitaire historique, cruellement révélatrice de la caducité d’un système qui aura poussé son idéologie à l’extrême.
La situation actuelle réclame une rupture. Avec le passé, avec les anciens modèles, les anciennes « recettes ». En cela, cette situation appelle un changement structurel d’une ampleur et d’une violence proche de celle que connurent ces mêmes entreprises, il y a peu encore, avec la transformation digitale…
L’action nécessaire à la transformation
Un changement violent ? Oui.
⦁ Parce que le changement attendu implique un peu plus que la rédaction d’une « raison d’être », comme outil de communication, comme la transformation digitale était plus profonde qu’un simple équipement technologique ;
⦁ Parce que le changement attendu implique une authenticité doublée d’une rapidité de mise en œuvre attendues au tournant par vos clients, comme la transformation digitale aura eu raison des beaux discours et autres promoteurs de gadgets en tous genres ;
⦁ Parce que le changement attendu ne vous engage pas seulement, en tant que dirigeants, sur votre impact positif sur la société (si déjà le sujet des externalités négatives était réglé…). Non, il vous engage aussi (surtout ?) par la confiance que le consommateur place en vous. Une confiance que l’on pourrait qualifier d’en « dernier recours », désormais davantage placée entre les mains de la puissance privée que dans les pouvoirs publics. Une confiance de la dernière chance pour « rectifier le tir ». Et je connais peu de chefs d’entreprise enclins à décevoir la confiance de leur clientèle… Surtout par les temps qui courent.
Commentaires