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Le Maroc va accroître les superficies consacrées à l’agriculture biologique

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Le Maroc cherche à consolider la culture de l’agriculture biologique en revenant au style d’agriculture traditionnelle, pour faire face aux conséquences du changement climatique.

Mustafa Belharcha, expert et pionnier de l’agriculture biologique, a déclaré, mercredi 23 août 2023, dans une interview accordée à El Arab News, que le Maroc cherche à augmenter les superficies de cultures biologiques, de quatre à 12 000 hectares. Il aspire ainsi à atteindre 100 000 hectares d’ici 2030.

Il explique donc que l’agriculture biologique dépend d’un ensemble de normes que l’agriculteur doit respecter.

Et d’ajouter que les normes stipulent la non-utilisation de pesticides et d’engrais chimiques. Mais aussi l’obligation d’utiliser des semences authentiques, de traiter le sol avec de la matière organique et de respecter les saisons.

Par ailleurs, l’année dernière, Rabat annonçait un plan visant à augmenter les superficies d’agriculture biologique (agriculture respectueuse des conditions environnementales), pour atteindre 100 000 hectares. Et ce, en raison de la demande accrue au niveau local et international et de son faible coût; contrairement aux cultures qui dépendent des engrais chimiques.

Réduire le gaspillage d’eau et assurer la sécurité alimentaire

En effet, l’agriculture biologique repose sur l’utilisation d’engrais organiques et la rotation des cultures. Elle se caractérise également par l’absence de résidus industriels, tels que des engrais, des pesticides ou des produits génétiquement modifiés.

Elle dépend aussi de la diversification des cultures. Ce qui crée une immunité collective pour les cultures, explique encore l’expert.

Cependant, ce type d’agriculture rencontre de nombreux défis, car il s’agit d’une méthode moins rentable. Bien qu’elle soit la meilleure en termes de santé et d’environnement et qu’elle joue un rôle efficace dans la résistance aux conséquences du changement climatique.

Toutefois, certains agriculteurs estiment que cette tendance agricole a besoin d’une législation pour la distinguer et l’imposer sur le marché.

admin
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